La délégation de service public avait été définie par le critère d’une « rémunération substantiellement fonction de l’exploitation ».
Avec la directive sur les concessions, la délégation de service public devient une catégorie de concession de service, fondée sur les critères du risque et de l’exploitation d’un service public.
Une personne publique peut conclure des contrats de concession qui ne soient pas des délégations de service public.
Elle est alors soumise au droit communautaire des concessions.
Si la concession est conclue par une collectivité territoriale, et qu’elle a pour objet l’exploitation d’un service public, elle est alors soumise au régime des délégations de service public.